Comment prendre en charge une personne gravement blessée dans un accident de la route ou victime d’un incendie ? Quels sont les premiers gestes et les réflexes à adopter ? Mais aussi et surtout comment coordonner les actions de secourisme entre les différentes parties intervenant en de catastrophe naturelle entre autres ? Autant de techniques à maîtriser durant une semaine avec deux paramédics de l’Outaouais de l’Etat du Québec afin de sauver des vies. C’est tout l’objet de cette formation qui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat, âgé de 3 ans, entre la CNSS et les paramédics de l’Outaouais.
La deuxième du genre (après celle de juin 2016), cette formation réunie encore une fois les infirmiers et urgentistes issus des corps des Sapeurs Pompiers, de la Gendarmerie, de la Garde- Côtes, de la Garde républicaine et du Ministère de la Santé et de la CNSS. Au total, ils sont une cinquantaine d’urgentistes qui suivent cette formation.
« Nous avons voulu que les différents corps et personnels médical qui interviennent dans le domaine de secours d’urgence puissent en profiter » explique le DG de la CNSS M. Hassan Robleh Obsieh à la cérémonie d’ouverture de cette formation. Un stage qui se déroulera durant une semaine au quartier général de la direction de la protection civile et des sapeurs pompiers.
Cette formation dispensée par deux paramédics Canadiens en l’occurrence M.Maxime Thivierge et Mme Emilie Brisson se compose de cours théoriques alternés par des séances pratiques.
« C’est un stage très intéressant pour secouristes qui doivent coordonner leurs actions en toutes circonstances, on doit savoir parler le même langage pour réussir nos missions d’urgence afin d assurer une meilleur prise en charge des blessés » affirme le directeur de la protection civile et des sapeurs pompiers le colonel Mahamoud Moussa Mahamoud.
Autrement dit , savoir établir un diagnostique rapide sur l’etat d’une victime gravement blessée, prendre des décisions rapide sur les soins de premiers secours et traitements à prodiguer .
Précisons enfin ,que cette formation était basée entre autres sur le concept qui a pour acronyme PHTLS, un programme relatif à la prise en charge des patients traumatisés.
Une démarche qui suit un protocole international, et dont Djibouti serait le 3 ème pays s à adopter ce concept