« A ce jour, nous pouvons affirmer que plus de 4 Djiboutiens sur 5 disposent d’une couverture médicale. Soit près de 88,04% de la population ciblée lors du lancement de cette politique visionnaire. Ces résultats qui dépassent largement toutes les estimations ont été atteints grâce la forte mobilisation des différents services et départements de la CNSS » a annoncéle DG de la CNSS M. Hassan Robleh Obsieh dans son discours prononcé à la cérémonie marquant le 70ème anniversaire de la journée mondiale de la santé.
Le chef de l’Etat, M. Ismaïl Omar Guelleh, a présidé ce dimanche 08 avril 2018 la cérémonie marquant la célébration de la journée mondiale de la Santé qui avait pour thème cette année « la couverture santé universelle, partout et pour tous ».
Une thématique qui a placé en devant de la scène la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale en charge de l’Assurance Maladie Universelle.
Le Directeur Général de la CNSS a dans son discours prononcé à cette occasion a indiqué que“ L’AMU a révolutionné notre système de santé en devenant désormais un acquis social. Si les barrières financières à l’accès aux soins ont été supprimées aujourd’hui, la carte de sécurité sociale, ne peux contribuer à elle seule au bien-être de nos citoyens. Pour ce faire, la CNSS a su initié un partenariat très privilégié avec le Ministère de la santé afin que le tiers payant soit généralisé. Aucun affilié ne se voit exigé le paiement de ses soins en se présentant dans une structure sanitaire publique. »
Pour sa part le ministre de la santé M.DJama Elmi Okieh a passé en revue les progrès réalisé par son département ces dernières année afin d ‘améliorer la couverture santé .
Pour sa part le Président de la République S.E.M Ismaîl Omar Guelleh a souligné d’emblée « l’importance de la solidarité comme base de notre système sanitaire ».
« La reforme que nous avons amorcé avec la mise en place de l’assurance maladie universelle avait pour but de ne laisser aucun Djiboutien de côté lorsqu’il s’agit de l’accès aux soins. Quelle que soit sa situation financière ou sa proximité avec les soins adéquats », a-t-il indiqué.
« Pour cela, a-t-il dit, alors que tant d’autres pays plus nantis s’y refusent, nous avons fait le choix courageux de systématiser le tiers-payant afin d’enrayer le paiement direct qui représentait une barrière aux soins pour une large frange de notre population ».